Dans le Doubs, un scrutin aux allures de test national
Les électeurs de la 4e circonscription du Doubs sont appelés aux urnes, dimanche 1er février, pour le premier tour de la législative partielle. Trois semaines après les attaques terroristes et un mois et demi avant les élections départementales, ce test électoral est scruté de près comme un thermomètre de l'opinion.
Le contexte
Pierre Moscovici ayant été nommé commissaire européen, il est contraint d'abandonner son poste de député du Doubs. Son suppléant, Frédéric Barbier, qui le remplaçait dans l'hémicycle depuis 2012 voit donc son siège remis en jeu. Il a face à lui un candidat UMP, Charles Demouge, qui avait prévu de faire une campagne locale. La candidate du Front national, Sophie Montel, semble la mieux placée pour le premier tour.
En 2012, Pierre Moscovici avait gagné au deuxième tour dans une triangulaire, avec 49 % des voix. Dans cette circonscription, qui regroupe 38 communes du pays de Montbeliard (mais pas la ville elle-même) la place de Peugeot PSA, premier employeur local, est prépondérante.
Dans ces scrutins partiels, où traditionnellement la participation n'est pas très élevée, seuls les deux premiers candidats semblent en mesure de se qualifier. Le troisième fera les frais de la règle selon laquelle il faut avoir réuni au moins 12,5 % des inscrits pour passer la barre.
Il s'agit de la 13e législative partielle depuis 2012. La gauche les a toutes perdues, à l'exception de celle de Saint-Pierre-et Miquelon, avec la victoire de la secrétaire d'Etat radicale, chargée de la francophonie et du développement, Annick Girardin.
L'enjeu
Pour le PS, il s'agit de défendre un siège capital à l'Assemblée nationale. Les socialistes ont en effet perdu leur majorité absolue, avec le départ du député Jean-Pierre Maggi, qui a rejoint le groupe des radicaux, début 2015. Avec 288 députés (la majorité absolue est fixée à 289 sièges), le PS sait désormais que chaque voix compte.
Le PS veut également croire en ses chances d'inverser la tendance dans les législatives partielles, qui tournent mal depuis 2012. Alors que le chef de l'Etat et le premier ministre bénéficient d'un regain de popularité depuis leur gestion des attaques terroristes, la gauche espère que son électorat se mobilisera davantage que lors des municipales et des européennes. Mais la liste socialiste n'a pas réussi à faire l'unité à gauche et sera concurrencée par une alliance entre le Front de gauche et les Verts.
L'UMP espère de son côté qu'il n'y aura pas d'effet post 11 janvier sur l'électorat et qu'elle pourra récupérer cette circonscription qu'elle avait tenue entre 2002 et 2007.
Le FN, qui devrait arriver en première position au premier tour, semble mal engagé pour gagner au deuxième tour, quel que soit l'adversaire. Marine Le Pen, veut tout de même croire aux chances du parti d'extrême droite d'obtenir un troisième député à l'Assemblée nationale.
La campagne
Alors que la plupart des candidats avaient prévu de faire une campagne locale, les événements du début du mois de janvier ont modifié la donne. Les projecteurs ont été mis sur cette circonscription, premier sondage sur le terrain de l'état de l'opinion.
Beaucoup de figures nationales ont fait le déplacement. Marine Le Pen est venue soutenir la candidate frontiste, Sophie Montel, à laquelle ses adversaires reprochent son absence de campagne, en ne distribuant quasiment aucun tract et en n'organisant aucun événement. Côté UMP, Laurent Wauquiez a fait le déplacement pour suivre M. Demouge. Nicolas Sarkozy se réserve la possibilité de se rendre sur place dans l'entre-deux tours.
Enfin pour les socialistes, Manuel Valls a tenu un meeting à Audincourt, la plus grosse ville de la circonscription, mardi 27 janvier. La réunion a été perturbée par la CGT qui a coupé le courant pendant une heure, puis par des irruptions dans la salle, notamment de la part de « défenseurs de l'office notarial », face à la loi Macron. Le premier ministre a quand même pu prononcer son discours, dans lequel il a lancé un appel à la mobilisation des électeurs. Car chacun sait que le taux de participation sera l'un des enjeux majeurs de ce premier tour.
Les électeurs de la 4e circonscription du Doubs sont appelés aux urnes, dimanche 1er février, pour le premier tour de la législative partielle. Trois semaines après les attaques terroristes et un mois et demi avant les élections départementales, ce test électoral est scruté de près comme un thermomètre de l'opinion.
Le contexte
Pierre Moscovici ayant été nommé commissaire européen, il est contraint d'abandonner son poste de député du Doubs. Son suppléant, Frédéric Barbier, qui le remplaçait dans l'hémicycle depuis 2012 voit donc son siège remis en jeu. Il a face à lui un candidat UMP, Charles Demouge, qui avait prévu de faire une campagne locale. La candidate du Front national, Sophie Montel, semble la mieux placée pour le premier tour.
En 2012, Pierre Moscovici avait gagné au deuxième tour dans une triangulaire, avec 49 % des voix. Dans cette circonscription, qui regroupe 38 communes du pays de Montbeliard (mais pas la ville elle-même) la place de Peugeot PSA, premier employeur local, est prépondérante.
Dans ces scrutins partiels, où traditionnellement la participation n'est pas très élevée, seuls les deux premiers candidats semblent en mesure de se qualifier. Le troisième fera les frais de la règle selon laquelle il faut avoir réuni au moins 12,5 % des inscrits pour passer la barre.
Il s'agit de la 13e législative partielle depuis 2012. La gauche les a toutes perdues, à l'exception de celle de Saint-Pierre-et Miquelon, avec la victoire de la secrétaire d'Etat radicale, chargée de la francophonie et du développement, Annick Girardin.
L'enjeu
Pour le PS, il s'agit de défendre un siège capital à l'Assemblée nationale. Les socialistes ont en effet perdu leur majorité absolue, avec le départ du député Jean-Pierre Maggi, qui a rejoint le groupe des radicaux, début 2015. Avec 288 députés (la majorité absolue est fixée à 289 sièges), le PS sait désormais que chaque voix compte.
Le PS veut également croire en ses chances d'inverser la tendance dans les législatives partielles, qui tournent mal depuis 2012. Alors que le chef de l'Etat et le premier ministre bénéficient d'un regain de popularité depuis leur gestion des attaques terroristes, la gauche espère que son électorat se mobilisera davantage que lors des municipales et des européennes. Mais la liste socialiste n'a pas réussi à faire l'unité à gauche et sera concurrencée par une alliance entre le Front de gauche et les Verts.
L'UMP espère de son côté qu'il n'y aura pas d'effet post 11 janvier sur l'électorat et qu'elle pourra récupérer cette circonscription qu'elle avait tenue entre 2002 et 2007.
Le FN, qui devrait arriver en première position au premier tour, semble mal engagé pour gagner au deuxième tour, quel que soit l'adversaire. Marine Le Pen, veut tout de même croire aux chances du parti d'extrême droite d'obtenir un troisième député à l'Assemblée nationale.
La campagne
Alors que la plupart des candidats avaient prévu de faire une campagne locale, les événements du début du mois de janvier ont modifié la donne. Les projecteurs ont été mis sur cette circonscription, premier sondage sur le terrain de l'état de l'opinion.
Beaucoup de figures nationales ont fait le déplacement. Marine Le Pen est venue soutenir la candidate frontiste, Sophie Montel, à laquelle ses adversaires reprochent son absence de campagne, en ne distribuant quasiment aucun tract et en n'organisant aucun événement. Côté UMP, Laurent Wauquiez a fait le déplacement pour suivre M. Demouge. Nicolas Sarkozy se réserve la possibilité de se rendre sur place dans l'entre-deux tours.
Enfin pour les socialistes, Manuel Valls a tenu un meeting à Audincourt, la plus grosse ville de la circonscription, mardi 27 janvier. La réunion a été perturbée par la CGT qui a coupé le courant pendant une heure, puis par des irruptions dans la salle, notamment de la part de « défenseurs de l'office notarial », face à la loi Macron. Le premier ministre a quand même pu prononcer son discours, dans lequel il a lancé un appel à la mobilisation des électeurs. Car chacun sait que le taux de participation sera l'un des enjeux majeurs de ce premier tour.
Dans le Doubs, un scrutin aux allures de test national
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